Le parti pris de cette série est avant tout l’histoire de rencontres, de partages. De s’amener mutuellement à un lâcher prise. Dans le studio, le modèle ferme les yeux, fait le vide. Un préambule au contact de l’objectif qu’il pourra mieux apprivoiser dès son retour à la lumière. On prend son temps, on fait des pauses, on échange sur le résultat des clichés et on va plus loin pour une nouvelle série. Ces inconnus, deviennent alors des singuliers, des « gueules », des silhouettes. Ils poussent des cris, balancent leur corps ou se déshabillent pudiquement. Seuls la lumière et le blanc immaculée habillent les photos. Aucun fard ne vient troubler la rencontre.